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Tom Namias

Né en 1993 au sein d'un milieu musical, les premières années de Tom sont bercées par le son du jazz manouche et des musiques tziganes joués à domicile. Il a l'occasion d'y rencontrer, entre autres, Philippe Cuillerier, Angelo Debarre, André Venturini et Florin Niculescu, en pleine répétition dans le salon, dont les influences viennent compléter la musique écoutée au domicile familial, qui va de Frank Zappa aux Beatles en passant par Charlélie Couture, King Crimson et Serge Gainsbourg.
Ceci le conduit naturellement vers la pratique musicale, et il débute la guitare en 1998, à l'âge de cinq ans.

Son premier concert effectué à l'âge de neuf ans, il prend très rapidement goût pour la scène et monte un répertoire de reprises variées arrangé pour guitare et voix, puis écume tous les bars et cafés-concert de sa région, faisant ses premières armes et y acquérant une solide expérience scénique.

Arrivé à Poitiers en 2009 pour des études littéraires, il a l'occasion d'intégrer et de créer nombre de projets, allant de la création sonore pour le théâtre (au sein de la compagnie étudiante Ni Art Ni Mal) au rock progressif improvisé avec le trio CMA en passant par le jazz manouche.
Il y découvre simultanément l'univers des musiques traditionnelles françaises, et intègre en 2011 le sextet Red Checks, au sein duquel il aura l'occasion de s'exercer à la composition et à l'arrangement de nombreux morceaux.

Ce groupe lui permet également de pratiquer la prise de son et le mixage, qu'il réalise à domicile pour les premières maquettes et l'EP du groupe. Technicien son polyvalent, il prend en charge l'enregistrement et la sonorisation de nombreux concerts et bals du groupe, en parallèle de son rôle de guitariste.

Féru de rock progressif et de musiques expérimentales, il explore de nombreux autres courants de musiques actuelles : musiques électroniques, 8-bit et MAO ; jazz moderne et expérimental ; chamber rock, rock in opposition, metal progressif... Ces diverses influences l'amènent à se créer un jeu de guitare hybride, empruntant tantôt à Pat Metheny, tantôt à Robert Fripp ou Tosin Abasi, qui lui permet d'évoluer dans un nombre toujours grandissant de styles.

Aux côtés d'Augustin Lusson, il fonde DSF Jhâze en 2013, mû par un désir de lier leurs deux parcours musicaux radicalement différents sur le terreau fertile de la musique traditionnelle poitevine. Il y effectue également la composition d'une partie du répertoire, ainsi que la prise de son et le mixage des deux maquettes, de l'EP et de plusieurs concerts du groupe.

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